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Unichord
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Roger Hodgson :"Cet album correspond à une renaissance pour moi. Et aussi à une partie de moi qui est morte. C'est aussi une sorte de test. Le titre fait référence à certaines initiations, à ces rites présents dans plusieurs cultures, le plus souvent destinés à ceux qui quittent l'enfance pour l'adolescence. Bien sûr, c'est aussi par rapport à Andrew et à ses 16 ans, puisque ce projet le met lui aussi à l'honneur.
J'avais tellement envie de ressortir enfin un nouveau disque, que pour une fois, j'ai laissé mon perfectionnisme de côté et fait ce concert, pour livrer mes chansons le plus directement possible".
Effectivement, c'est d'abord une joie de jouer toute simple, une réjouissante authenticité qui saute aux yeux et surtout aux oreilles à l'écoute de "Rites of passage". Dès "Every trick in the book", le morceau d'ouverture, l'essence de cette musique si personnelle nous revient comme au premier jour : une pop positive, passionnante, désarmante dans sa limpidité mélodique, et cette voix unique enlevée, claire, légère, en un mot unique.
Les autres titres enfoncent le délicieux clou, avec une mention spéciale pour "Don't you want to get high", d'où jaillit réellement la certitude d'un vrai retour, celui d'une magie intacte, et surtout le merveilleux "Time waits for no one".
Il y a aussi et surtout Andrew Hodgson, fils de qui-vous-savez, qui non content de tenir les baguettes du début à la fin, nous fait encore découvrir sa patte de compositeur de en interprétant "Melancholic", un morceau comme son nom l'indique.