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A&M Records
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Il a pu apparaître comme une surprise à certains que la première partie de 1988 fut l'une des périodes les plus intéressantes dans l'histoire de Supertramp. Le groupe était capable pour la première fois de se rendre au Brésil et d'y jouer deux concerts, un à Rio et un à Sao Paulo. Rio, en fait, fut le premier de notre tournée.
Les tournées précédentes débutaient habituellement avec une série avec une série de petits concerts dans des lieux peu fréquentés qui nous donnait l'occasion de mettre les touches finales à la production et chauffer le groupe. Cette fois là, nous n'étions pas aussi chanceux. Nous nous sommes retrouvés nous préparant à jouer notre premier live depuis un an, devant 75.000 Brésiliens impatients, hurlant.
Pour ne rien arranger, le temps le jour du concert avait consisté en pluies torrentiels, ce qui rendit la moitié de notre équipement inutilisable. Nous sommes finalement montés sur scène vers minuit. Après départ désastreux, avec toutes sortes de larsen et de bourdonnements émanant du micro, nous nous sommes lentement ressaisis et nous sommes rentrés dans le concert, malgré nos égos bléssés, nous disant à nous-même qu'il n'avait pas été très judicieux d'avoir un gros concert en début de tournée, car le seul endroit où nous pouvions aller de là était en bas d'une colline. Ensuite, nous nous sommes rendus à Sao Paulo où notre second concert s'est déroulé beaucoup plus paisiblement. Nous avons eu une semaine entre les concerts, une chance de voir une partie du pays et nous nous sentions tous un peu mieux.
Des 30°C et plus du soleil du Brésil, nous nous sommes dirigés vers la partie Canadienne de la tournée où la température flirtait avec les -40°C, température atteinte le jour ou nous avons joué à Winnipeg. Une courte interruption et nous sommes passés à l'Europe pour la majeure partie de la tournée. A environ, mi-parcours des dates Européennes, j'ai commencé à réaliser qu'il s'agissait probablement du groupe Supertramp, le plus tendu dont je puisse me rappeller. J'ai suggéré, en tant qu'expérience que nous enregistrions certains des concerts en utilisant un simple enregistreur cassette à deux pistes branché directement sur la table de mixage, opposé à la plus traditionnelle méthode d'enregistrement mobile à 48 pistes. Nous n'avions pas de producteurs spéciaux et pas d'ingénieurs additionnels. Il en résulte que, ce disque est un Supertramp nu, comme il l'était avec une altération très minime par rapport aux enregistrements. A l'âge des enregistrements par ordinateur, il se peut que cela aille contre le grain, mais à travers les années, j'ai remarqué que la musique enregistrée de cette manière, que ce soit du Jazz, Classique ou autre, me donne le plus grand plaisir d'écoute. Enregistré un groupe comme nous n'est pas facile. Nous avons des tonnes de claviers, guitares, percussion, basses et effets enregistrés avec des niveaux de sons qui changent constamment. Je pense, que ce que nous avons enregistré sur cassette ici est un esprit qui est différent et nouveau pour Supertramp.
Inclus pour la première fois sur un album de Supertramp des chansons extérieures comme ("Hoochie Cooche..., " "Don't You Lie To Me"). Ces mélanges impromptus sont ma partie favorite de la collection, puisqu'elle montre le groupe lachant un peu de vapeur après les arrangements strcites des créations originales. Il y a aussi comme autre intérêt pour les observateurs, l'interprétation de "Breakfast In America" et "The Logical Song" de Mark Hart. C'est dur pour moi d'imaginer quelqu'un d'autre que Roger Hodgson chanter ses chansons, mais Mark l'a fait. C'est aussi agréable d'entendre John Helliwell dans son environnement ( sur scène ) jouant partout, avec énormément de gout. L'ordre des solos dans "Hoochie Cooche" est John, Marty Walsh à la guitare, Brad Cole à l'orgue et Mark Hart à la guitare. Sur "Don't You Lie To Me", John, Mark Hart à la guitare, et moi au piano.